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Education et culture

ECOLES

Archéologie - Culture

1907 Troarn Ecole_2.jpg

En 1885 Troarn a deux écoles primaires, avec à leur tête un instituteur pour l'école de garçons et une institutrice pour l'école de filles.  Depuis 1866 il y avait  aussi une salle d’asile ou école maternelle que le conseil municipal décida de supprimer en 1901 compte tenu que la population avait beaucoup diminué depuis. Mais en 1908 il vote le principe de créer une école enfantine. 
En 1904 le nombre d’enfants scolarisés est de 103 :     
71 de Troarn
23 de Saint-Samson
9  de Saint-Pair
En 1907 46 garçons et 38 filles de Troarn sont scolarisés.
A Bures, il existe une seule école primaire, mixte.

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Ecole 1910 2.jpg

UNE NOUVELLE  ECOLE

Dès 1903 le préfet invite le conseil municipal à étudier le projet d’acheter des bâtiments, de transformer l’école de garçons en groupe scolaire en faisant édifier une nouvelle salle de classe.
En 1906 on se décide à emprunter  7 725 F pour la construction de l’école de garçons. Elle sera inaugurée en 1908 et à cette occasion on organise une fête et un banquet.
Plan dressé en vue d’acquérir un passage afin que les écoliers puisse pénétrer dans la cour de récréation sans traverser le domicile de l’instituteur

1901.07.29 Plan école H.jpg

Un artiste oublié

1914.06.19 BN Doisy.jpg



Le sarcophage du chevalier Hugues

     Le 2 décembre 1909, au cours de la plantation de pommiers, deux sarcophages furent découverts. Ils reposaient dans une sorte de fosse maçonnée, à un  mètre du sol, orientés est-ouest, situés  à l’emplacement de ce qui fut le bras nord du transept de  l‘église abbatiale.

Ouverts ils ne livrèrent que quelques ossements mêlés à de la terre et  quelques débris de chaussures en cuir. Un seul des sarcophages portait des inscriptions et des sculptures, c’est celui que nous pouvons admirer dans l’église de Troarn et sur lequel a été gravée cette inscription :
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CVM ILLE : SVMMVS : RER(VM) OPIFEX  INT(ER) MVND(ANE) CVNDICIONIS EXORDIA SAPIENTIA PERLVSTRAVIT : VII ID(VS) : FEBRVARII OBIIT HVGO MI(LES) R(EGIS) ANTE ATRIVM HOC REQVIEVIT HVGO MILES RICARDI REGIS NORMANDORVM JVSSIO FACTA EST

Sarcophage du XIIème siècle.jpg

« Alors que le Souverain Créateur de toutes choses avait fait luire sur la condition humaine l’aube de sa sagesse, le 7 des Ides de février mourut Hugues, chevalier du roi. Devant ce proche a reposé Hugues, chevalier de Richard, roi des Normands. L’ordre a été accompli. »




V Bannière MUSIQUE MUNICIPALE.JPG

LA MUSIQUE : UNE TRADITION ANCIENNE A TROARN
La première Société Chorale de Troarn connue fut fondée en 1864, Monsieur Thieulin, instituteur, en fut nommé directeur.
Les 17 exécutants de la Société chorale sous la direction de Monsieur Thieulin ont participé au Concours des Orphéons Français en juillet 1867 sous la présidence de l’Empereur et de l’Impératrice. La chorale obtint une médaille en vermeil et deux d’argent malgré les critiques suivantes : « De la justesse et de l’ensemble, mais une grande mollesse, peu de nuances et une sonorité terne ». « Le sol dièse est trop bas, le rythme laisse à désirer. Les basses sont bien faibles ».
 Après le concours elle a été reçue par le comte Foucher de Careil, sénateur de Seine-et-Marne (1826-1891)  qui  a invité tous les participants à un repas magnifique servi dans un hôtel.  
La Société chorale, qui a vocation à donner des concerts le dimanche soir sous la halle aux grains, souffre du voisinage de l’abattoir et des odeurs pestilentielles qui s’en dégagent.
LA NOUVELLE FANFARE A DES DEBUTS DIFFICILES
A la fin de 1896 on décide la dissolution de l’ancienne Société de musique de Troarn qui avait été créé en 1889. En janvier 1897 on vote les statuts d’une nouvelle fanfare.
Monsieur Guérin est nommé chef de musique mais  rapidement un différend naît entre lui et le maire qui lui a interdit l’entrée dans la salle de musique, et en aout par une lettre ouverte il porte l’affaire devant le public.
Il semble qu’on lui reproche entre autres de s’être fait  verser 50 F sans autorisation et d’avoir quitté le bal du 14 juillet. Il se justifie par le fait qu’il doit être payé par les élèves mais qu’il rencontre là de nombreuses difficultés, et que l’estrade faite par le fils du maire pour le bal ne lui convenait pas.