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Hospice. Santé publique

HOSPICE DE TROARN

Santé publique

Fondé en 1748 par l’évêque de Dol, Jean Louis du Bouchet de Souches, il a pour vocation d’accueillir les malades des 15 paroisses voisines et d’exercer l’hospitalité. Il est tenu par les « Filles de la Charité » qui sont des sœurs de Saint-Vincent de Paul. Il est à l’origine financé par des aumônes et par la vente des dentelles de son école dentellière.
En outre, les sœurs assurent gratuitement une école de filles

Cour de l'hospice photo Ruppé
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Le recensement de 1881 compte 7 sœurs, assistées d’une domestique et d’une lingère pour s’occuper de 20 pensionnaires âgés de 46 à 90 ans.
Vers 1900 l’hospice compte 3 salles pour les femmes et 1 pour les hommes, une école, une garderie d’enfants. Les religieuses assurent le catéchisme et le patronage des filles le dimanche.
L’hospice trouve un complément de revenus dans l’activité de maison de retraite. Des dames retraitées y louent des chambres dont les prix varient selon la taille de la chambre et selon qu’elle est individuelle ou à 3 lits.

Les dépenses sont nombreuses : nourriture, habillement, charbon (2,85 F les 100 kg), blanchissage, honoraires du médecin (201 F en 1902) et entretien des bâtiments. En 1879 on construit une buanderie, une lingerie, une salle de bain et un séchoir, on nivèle la cour, on gratte la façade de l’infirmerie et on fait un trottoir. En 1902 on achète un fourneau pour 700 F.
Les indigents accueillis fourniront un travail journalier dans la mesure de leurs possibilités.
En 1905 on augmente à 14 le nombre de lits réservés aux « vieillards » et en 1907 12 lits sont mis à la disposition de la commune.

 

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