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Les prieurés

Les prieurés


Saint-Martin de Troarn compta jusqu’à huit prieurés : quatre dans le diocèse de Bayeux, deux dans le diocèse de Lisieux, un dans le diocèse de Sées et un dans le diocèse de Coutances.
Le prieuré de Tailleville (Calvados - Canton de Douvres-la-Délivrande).
C’est l’abbé Durand, le premier abbé de Troarn qui entreprit de réédifier la chapelle de Tailleville.
Le prieuré de Notre Dame de Cagny ( Calvados - Canton de Bourguébus)
Sa fondation remonte à 1178, à l’initiative du seigneur de Cagny, Guillaume de Sérans et de son épouse Liesse, veuve de Jourdain Tesson qui donnèrent le patronage de l’église de Cagny pour l’installation de quatre religieux « troarniens », trois prêtres et un diacre.
Le prieuré  Saint Anastase de Fresnay-le-Puceux (Calvados, canton de Thury-Harcourt)
C’est en 1289 que l’Abbaye de Troarn demanda à l’évêque de Bayeux, l’autorisation de fonder un prieuré
Le prieuré Notre-Dame du Désert (Calvados, canton de Vassy)
Ce prieuré fut établi par les moines eux-mêmes dans le début du XIIe siècle. Au XVe siècle, le prieur du Désert portait le titre de « baron du Désert et de Chaulieu ». C’était assurément le premier en importance des prieurs troarniens.
Le prieuré Saint-Martin (puis Saint Blaise)  de Réville (Manche, Canton du Val de Saire)
L’église de Réville, donnée à Troarn par Roger II de Montgomeri, forma à n’en point douter un prieuré-cure desservi par deux moines
Le prieuré de Sainte-Madeleine des Saulx à Saint-Samson (Calvados, canton de Dozulé)
Dès 1059, Roger II de Montgomeri donna à Saint-Martin de Troarn une part des terres, des bois et de l’église de Saint-Samson. En 1213 Robert Fils-Erneis, seigneur de Thury dota dans la paroisse un hôpital au lieudit « Les Saulx » et obtint des moines de Troarn l’autorisation d’y adjoindre une chapelle sous l’invocation de Sainte-Marie-Madeleine.
Le prieuré de Notre-Dame ou de Saint-Sauveur de Dives (Calvados, canton de Dives-sur-Mer)
Il fut établi vers la fin du XIIe siècle au temps de l’abbé Durand II à frais communs avec le seigneur Robert de Dives. Deux moines devaient y résider.
Le prieuré Saint-Martin, puis Sainte Marthe du Goulet (Orne, canton de Magny-le-Désert)
Ce prieuré fut certainement créé dans le premier siècle de l’existence de l’abbaye, mais pour des raisons inconnues, une supercherie, présume René-Norbert Sauvage, les titres de fondation ayant disparu, les tabellions utilisèrent les chartes de fondation du prieuré de Cagny en y substituant le nom du Goulet.