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Hôpital-hospice, histoire générale

Bref résumé de l'histoire de l'hôpital-hospice de Troarn

          Par ses lettres patentes, signées à Marly en janvier 1748, le roi Louis XV autorise l’abbé de Troarn à  « fonder dans le bourg de Troüard un hôpital pour y retirer les malades du lieu et des quinze paroisses qui en dépendent   et y exercer l’hospitalité. »
 
          L’abbé de Troarn est Monseigneur. du Bouchet de Sourches, évêque de Dol. Depuis 1745, il organise le financement : 7 100 livres pour acheter des terrains et des bâtiments, 2 194 livres par an pour le fonctionnement de l’hôpital. Cette somme résulte de loyers de propriétés, augmentés des droits de pâture dans le marais, à quoi le Roi ajoute les aumônes de la porte de l’abbaye Saint-Martin.
 
          L’abbé Giry de Saint-Cyr qui succède à Mgr. du Bouchet à la tête de l’abbaye, obtient l’envoi de trois filles de la Charité à Troarn (1754).

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Jardin de l'hospice

          L’abbé de Véri fait construire deux nouvelles salles en 1784.
 
          L’hôpital de Troarn survit à la Révolution, puis à l’incendie de 1853. Vers 1860, il y a six religieuses : -une infirmière, une cuisinière, une dentellière, deux institutrices, une supérieure.
 
          A l’hôpital est jointe, dès 1763, une école pour les filles orphelines.
 
Vers 1900, l’établissement compte trois salles pour les femmes, une salle pour les hommes, des chambres pour dames retraitées, une école, une garderie d’enfants, les religieuses y ajoutant le catéchisme tous les jours et le patronage des filles le dimanche et, parfois, le jeudi.
 
          Les soeurs quittent Troarn en 1975, après 221 ans de service religieux, hospitalier, social et scolaire.